Cerveau humain
Le cerveau humain
Il est constitué de 100 milliards de cellules nerveuses appelées neurones qui forment les hémisphères cérébraux droit et gauche. Ces derniers sont reliés entre eux par un réseau de fibres (le corps calleux). À cela s’ajoute le cervelet (petit cerveau) qui est le centre moteur.
Le cerveau est le centre du système nerveux, capable d’intégrer les informations, de contrôler la motricité et d’assurer les fonctions cognitives. C’est l’organe le mieux protégé pesant environ 1,3kg. Il baigne dans le Liquide Céphalo-Rachidien. Le nutriment principal utilisé est le glucose. Cet organe est très vascularisé et très oxygéné.
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
Considéré comme le réseau le plus complexe connu à ce jour, le cerveau humain est tout simplement fascinant. Il suscite donc beaucoup d’interrogations en ce qui concerne son fonctionnement.
Le cerveau, le centre de transmissions des informations
Chaque neurone du cerveau est constitué d’un noyau entouré d’une membrane. Il est prolongé par des dendrites et un axone qui se présentent sous la forme de filaments. Lorsqu’une information est envoyée au cerveau, elle passe d’abord par les dendrites qui la transmettent à la cellule. Celle-ci la relaie ensuite à la cellule suivante grâce à l’axone. Cependant, il n’y a aucun contact entre l’axone d’une cellule et les dendrites d’une autre. C’est plutôt à travers l’espace synaptique que l’axone transmet le message en libérant une substance appelée le neurotransmetteur.
Toutefois, il faut noter que l’influx nerveux (signal électrique) n’est pas toujours déclenché par la cellule. En outre, quand l’information est transmise par le neurotransmetteur, le potentiel
synaptique peut être positif ou négatif. Ceci dépendra du seuil atteint par la somme des signaux positifs comme négatifs reçus par la cellule. La vitesse de la transmission du signal détermina celle de la réaction de votre esprit.
La vitesse de transmission des ondes cérébrales
Un cerveau qui fonctionne normalement doit échanger 60 impulsions par seconde avec le reste de l’organisme. S’il en libère moins, votre corps fonctionnera au ralenti. À l’opposé s’il en libère plus, on parlera d’arythmie ce qui est le signal du début d’un dysfonctionnement cérébral.
Il existe en tout quatre types d’ondes cérébrales qui sont :
- Les ondes bêta ou du premier type, on enregistre une vitesse de propagation pouvant aller de 12 à 16 cycles par seconde. À cette vitesse, votre esprit est très vif.
- Les ondes alpha ou du deuxième type quant à elles sont transmises à une vitesse de 8 à 12 cycles/seconde. C’est la libération de ces ondes qui permet à l’être humain d’avoir l’esprit créatif.
- Les ondes thêta ou du troisième type voyagent à la vitesse de 4 à 8 cycles par seconde. À cette étape, vous plongez dans un état de somnolence.
- Ainsi que les ondes delta ou du dernier type, elles, circulent à la vitesse de 1 à 4 cycles. C’est la phase du sommeil.
Sachez qu’aucun cerveau humain fonctionnel ne libère une seule de ces ondes à la fois. Il faut une synchronisation des quatre ondes pour éviter un déséquilibre organique. Toutefois, le cerveau humain n’a pas fini de vous surprendre.
Le cerveau, un organe qui s’auto-répare
Des milliers de neurones meurent tous les jours. Cependant, fait surprenant, au lieu de disparaître définitivement, ils se régénèrent ! Les scientifiques comme Mendeleïev ont en effet découvert dans le cerveau ce qui ressemble à une culture de cellules souches.
Aussi, en fonction des conditions de vie d’un individu, son cerveau pourrait produire trois fois plus de nouveaux neurones par semaine. Pour favoriser ce phénomène, il faut fuir la routine, faire de l’exercice physique, avoir une alimentation équilibrée et bannir la consommation de somnifères et d’anxiolytiques.